le fait de racheter le temps est
important
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Bien-aimés du Seigneur !
Combien le fait de racheter le temps est important ! La Bible nous dit que chacun de nous se trouvera un jour devant le tribunal de Christ. Et la Bible dit aussi que nous devrons rendre compte de tout ce que nous avons fait étant dans notre corps, en bien comme en mal. Plusieurs parmi nous sont sur le chemin de la foi depuis pas mal d'années. La question est : « Comment ces années ont-elles été utilisées ? » « Ces années m’ont-elles été profitables, utiles pour produire le fruit que le Seigneur désire produire en nous -Gal 5 22- ? Ont-elles été une aide ou ont-elles été perdues ? » Seulement
deux choses peuvent arriver finalement : Le Seigneur va revenir ou
la mort va venir. L’un ou l’autre viendra – c’est sûr !
Nous ne pouvons pas dire lequel viendra en premier. Dès lors, nous
devons tous nous poser cette question : sommes-nous
"accomplis" dans notre vie chrétienne ?
Le Seigneur sait ce qu'il fait, il connait le nombre de nos jours, il a le pouvoir d'accomplir sa promesse pour chacun de nous. Dans 2 Rois 20 nous voyons ce qui est arrivé à Ezéchias (qui est revenu au Seigneur de tout son coeur pourtant). Il a imploré le Seigneur de changer Sa volonté concernant sa vie (il venait d'apprendre qu'il allait mourir). Peu importe ce qui arrive, nous devons apprendre à savoir que c’est la meilleure chose pour nous dans notre vie. Ezechias ne voulait pas accepter de s’en aller. Dieu a vu sa marche et lui a dit de donner des ordres à sa maison avant de mourir et de s’en aller vers lui. Ezéchias a prié et le Seigneur lui a alors donné 15 nouvelles années. Sais-tu ce qui s’est passé durant ces quinze années ? Elles ne lui ont pas été profitables ! Il a perdu ces quinze années et chaque jour, il s’est dégradé. Pendant ces quinze ans, il a reçu un cadeau d’un étranger (20 :12). C’est dangereux de recevoir des cadeaux d’étrangers. Par ailleurs, Ezechias a montré tous ses trésors (20 :13, 15). Il a fait là quelque chose qui a déplu à Dieu et qui a eu de lourdes conséquences (20 : 16-18). Pendant ces quinze années, il n’a pas plu à Dieu. Il a perdu le temps ; et les trésors, tant de sa maison que de la maison de Dieu, ont tous été emportés à Babylone. Pendant ces quinze années, il a aussi eu un fils : Manassé. Si nous lisons son histoire, dans 2 Rois 21, nous remarquons qu’il a été un fils mauvais. Il a détruit toutes les bonnes choses que son père avait construites. Il a introduit l’idolâtrie en Israël. Il a construit des hauts lieux en Israël pour adorer des idoles. Il est allé jusqu’à introduire des idoles dans le temple de Dieu et il a même fait passer ses fils à travers le feu dans la vallée des fils de Hinnom. Et la magie se pratiqua en Israël. De plus, il a répandu beaucoup de sang innocent d’un bout à l’autre de Jérusalem (21 : 16). L’histoire nous apprend que c’est ce Manassé qui a tué Esaïe, le prophète qui vivait du temps de son père et qui lui avait apporté le message consistant à mettre en ordre sa maison avant de mourir. L’histoire nous apprend aussi que Manassé a pendu Esaïe à un arbre et qu’il l’a scié en deux dans le sens de la longueur (Héb. 11 :37). Nous pouvons voir combien cet homme était mauvais. Si Ezéchias avait accepté la volonté de Dieu pour sa vie et s’il s’en était allé vers Dieu en paix, toutes ces choses ne seraient alors pas arrivées. Les quinze dernières années de sa vie ont été une perte. Les bonnes choses qui avaient été construites précédemment durant sa vie ont toutes été détruites ! Quels enseignements pouvons-nous tirer de cette histoire ? Certaines fois, quand je considère ma vie et celle des frères et sœurs, je peux dire que notre commencement était bon. Notre vie était glorieuse. Qu’en est-il aujourd’hui ? Chers frères et sœurs, soyons sérieux avec cela et allons devant Dieu avec cette parole. Sommes-nous satisfaits de notre vie chrétienne aujourd’hui ou la considérons-nous comme elle était auparavant ? Etait-elle meilleure il y a quelques années ? Si tel est le cas, que faisons-nous aujourd’hui ? Est-elle profitable ou est-elle une perte ? Je veux une vie où j’ai le sentiment de faire vraiment ce que Dieu veut pour moi. Dans 1 Samuel 26, il est fait mention du roi Saül. Il était un grand roi en Israël ; en fait, il était le premier roi en Israël. Il s’est même trouvé parmi les prophètes car il a prophétisé. Je crois que son cœur était pur et qu’il avait vraiment l’intention de faire la volonté de Dieu. Mais, alors qu’il était roi et prenait soin du peuple de Dieu, un esprit est entré en lui. Cet homme changea. Nous savons comment il a ensuite persécuté David, par jalousie, et jusqu’où il l’a poursuivi. Il agissait ainsi parce que son œuvre était mauvaise et parce que David plaisait à Dieu. Cela le rendait jaloux. Ce grand roi d’Israël passait son temps à poursuivre un homme, David, dans tous les recoins d’Israël au lieu de régner sur son peuple. Parfois on voit des frères et sœurs qui ont été brûlants pour le Seigneur mais qui se préoccupent aujourd’hui de courir simplement après autre chose. Que le fardeau du Seigneur brûle à nouveau en chacun de nous ! Sans entrer dans les détails de la vie de Saül qui n’est vraiment pas encourageante, il donna un témoignage sur lui-même avant sa mort (1 Sam 26 : 21). Un tel roi si élevé a ainsi pu dire : « J’ai été un fou, un insensé. » Ce n’est pas un bon témoignage ! Dans 1 Samuel 28 : 15, Saül était abandonné de Dieu et agissait en insensé. Considère ta vie. La présence de Dieu est-elle avec toi ? Que fais-tu ces jours ? L’histoire de Saül est un réel avertissement pour nous tous ! Suis-tu une certaine routine, des pratiques religieuses, ou as-tu l’assurance que ce que tu fais correspond à ce que Dieu attend de toi. Personne parmi nous n’aimerait dire « J’ai été un insensé » ni « Dieu s’est retiré de moi », à la fin de sa vie. Comment vas-tu terminer ta vie chrétienne sur terre ?
Dans le Nouveau Testament, il est parlé d’un autre Saul qui est devenu Paul. Ecoutez son témoignage dans 2 Timothée 4, alors qu’il était prêt à mourir : « Car pour moi, je sers déjà de libation, et le moment de mon départ approche. J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Désormais, la couronne de justice m’est réservée ; le Seigneur, le juste juge, me la donnera dans ce jour-là, et non seulement à moi mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement. » (vv. 6 à 8) Voilà un vainqueur ! Quelle vie accomplie ! Ce n’est pas une vie de défaite. Il pouvait se trouver face à la mort et dire : « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. » Quel encouragement pour nous tous d’être comme lui. Nous sommes comme dans une grande arène, dans un grand stade, il faut bien finir la course. Chaque jour, des anges sont là et nous encouragent : « Vas-y, continue, lève-toi, ne t’arrête pas ! » Nous sommes encouragés quand nous touchons la parole, quand nous prions, quand nous avons de la communion. Ce dont nous avons besoin, c’est une communion véritable. Cette communion nous fortifie pour continuer notre course avec le Seigneur. Si, après un temps de « communion », nous nous en allons déprimés et affaiblis, c’est que nous n’avons pas eu de la communion. J’aimerais pouvoir dire : « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. » Ce que j’attends, c’est une couronne de justice. Frères et sœurs, le Seigneur va nous la donner. Un jour, j’aimerais me tenir devant le Seigneur et entendre ces mots de sa bouche : « Tu es un bon et fidèle serviteur, entre dans la joie de ton maître. Parce que tu as été fidèle dans les petites choses, je vais faire de toi un roi qui va régner sur des villes. » La Bible dit qu’il y a beaucoup d’appelés mais peu d’élus. C’est bien d’être appelés, mais ceux qui sont choisis sont ceux qui sont fidèles. Dans Apocalypse 17, il est dit que les vainqueurs sont ceux qui sont fidèles. Ce ne sont pas seulement ceux qui ont été appelés mais ce sont ceux qui sont fidèles (v. 14). Beaucoup sont appelés mais peu sont fidèles. Si nous sommes fidèles, nous deviendrons les vainqueurs. Les vainqueurs sont ceux qui sont fidèles. Dieu nous a sauvés, il nous a appelés à lui. Mais quand ensuite nous nous donnons pour le servir, pour faire sa volonté, nous avons accompli alors une étape supplémentaire. Nous devenons la race élue. Nous devenons un sacerdoce royal, des gens particuliers. Nous devenons ceux en qui il prend plaisir. Mais il nous demande une chose : la fidélité. Il nous demande d’être fidèles dans les petites choses comme dans les grandes. Comment prenons-nous soin de notre conscience par exemple ? Comment traitons-nous les choses quand elles sont petites ? Comment traitons-nous nos conjoints, nos enfants, nos frères et sœurs ? C’est là que la fidélité devient si importante. Rappelons-nous ce que le Seigneur dit : « C’est bien, bon et fidèle serviteur. » La fidélité est si importante ! Parfois, nous ne comprenons pas bien ce que nous faisons. Parfois, nous ne sommes pas très au clair du pourquoi nous donnons nos vies. Que le Seigneur nous donne une révélation pour que nous le voyions ! Il est temps que nous cessions nos querelles, nos divisions, nos problèmes, nos discussions. Il n’y a qu’une seule vie qui passe, et seul ce qui a été fait pour Christ va rester. Pour cela nous devons traiter ce qui est dans notre cœur. Nous ne savons pas quand le Seigneur vient, mais s’il vient demain, il faut que le Seigneur nous trouve fidèles. La Bible dit : « Heureux ce serviteur que son maître à son arrivée trouvera faisant ainsi. ». Donnons-nous pour des choses saines, pour des choses profitables, essentielles pour le Corps de Christ. Tout ce que nous devons faire consiste à coopérer avec lui, à nous ouvrir à lui. Laissons-le accomplir et achever son œuvre en nous. Que le Seigneur soit avec vous !
(extraits d'un message de Rance Ford, Ghana- frère passé tout près de la mort, mais que le Seigneur a guéri) Recommander cette page |